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Sébastien Lecornu dévoile son nouveau gouvernement
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Une nouvelle équipe ministérielle a été dévoilée hier soir. La deuxième mouture du gouvernement Lecornu compte désormais 34 ministres, avec une composition mêlant figures de la société civile et personnalités politiques aux ambitions plus mesurées que celles de leurs prédécesseurs.
Près des deux tiers de l’équipe sont de nouveaux venus. Parmi eux, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, devient ministre de l’Intérieur, succédant à Bruno Retailleau.
Jean-Pierre Farandou, ex-patron de la SNCF, prend la tête du ministère du Travail et des Solidarités. Monique Barbut, ancienne présidente du WWF France, est nommée ministre de la Transition écologique. À l’Éducation nationale, Édouard Geffray, ex-directeur général de l’Enseignement scolaire, succède à Élisabeth Borne. Originaire de Toulon, Alice Ruffo, fille du pédopsychiatre Marcel Rufo, rejoint également le gouvernement en tant que ministre déléguée auprès de Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens Combattants. Côté continuité, plusieurs ministres conservent leur poste, dont Gérald Darmanin à la Justice, Philippe Tabarot (originaire de Cannes) aux Transports, Rachida Dati à la Culture et Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères.
Mais à peine formé, le nouveau gouvernement Lecornu fait déjà face à des menaces de censure de la part de La France insoumise et du Rassemblement national. La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, a ironisé en conseillant aux ministres de ne pas « déballer trop vite leurs cartons ». Du côté des Socialistes et des Écologistes, c’est pour l’instant silence radio. L’ex-ministre Bruno Retailleau, désormais écarté, a annoncé que les membres des Républicains nommés au gouvernement « ne peuvent plus se réclamer de LR ». Une déclaration qui vise notamment Philippe Tabarot, Rachida Dati et Annie Genevard.
Le nouvel exécutif devra entrer immédiatement dans le vif du sujet avec la préparation du budget 2026. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner avant le 31 décembre. Les passations de pouvoir auront lieu lundi, sans presse ni discours, selon l’Élysée. Un premier Conseil des ministres est prévu mardi à 10 heures.