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Conseils pratiques : pensez à l'entretien annuel de votre chaudière
25 septembre 2024 à 6h00 - Modifié : 25 septembre 2024 à 15h53 par Mandy Vereecken
En cette fin de septembre, vous profitez probablement de douches bien chaudes, tandis que la baisse de luminosité et les températures plus fraîches vous amènent à envisager de rallumer le chauffage. Cependant, vous vous demandez peut-être si votre chaudière est prête pour affronter l’hiver en toute sécurité. Avant de remettre votre système en marche, il est essentiel de prendre certaines précautions, notamment en procédant à son entretien annuel. Cette révision, obligatoire une fois par an, concerne tous les appareils fonctionnant au gaz, au fioul ou au bois, dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW. Cela inclut également les pompes à chaleur et les systèmes de chauffage avec ventilation.
En général, c’est à l'occupant, qu'il soit propriétaire ou locataire, de prendre rendez-vous pour l'entretien, sauf mention contraire dans le contrat de location. Dans le cas d'une chaudière collective, c’est le propriétaire ou le syndic de copropriété qui en est responsable.
Cet entretien a pour but de vérifier le bon fonctionnement de l’appareil. Le technicien nettoie la chaudière, enlevant poussières et suie, puis ajuste les réglages pour optimiser les performances. Cela permet de réaliser des économies d'énergie, et donc de réduire vos factures. Il s’assure aussi que la chaudière ne rejette pas de monoxyde de carbone, un gaz inodore et potentiellement mortel en cas de mauvaise combustion. Cette vérification est cruciale. À l’issue de l’intervention, il vous donnera des conseils d’utilisation et vous remettra une attestation d’entretien dans un délai maximum de 15 jours, à conserver précieusement.
Pour cet entretien, il est recommandé de faire appel à un professionnel qualifié. Des certifications comme le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) peuvent garantir le sérieux de l’intervenant, mais le recours à un chauffagiste professionnel reste la solution la plus simple. Certains proposent même des contrats d'entretien, avec des coûts variant généralement entre 100 et 250 euros, selon le type de chaudière et la présence ou non d’un contrat.
Bien qu'aucune amende ne soit prévue en cas de non-entretien annuel de la chaudière, cela pourrait avoir des conséquences en cas de sinistre. Sans l'attestation d’entretien, votre assurance pourrait refuser de vous indemniser.