Le Fonds de dotations Agir pour le Cœur des Femmes a lancé en 2021 son opération nationale le Bus du Cœur des Femmes pour proposer des dépistages gratuits aux personnes qui en ont le plus besoin : les femmes en situation de vulnérabilité. Que la précarité soit financière, sociale ou médicale, elle est un accélérateur de l’entrée dans la maladie et un frein à la prévention. Une étude a été menée sur les 1065 femmes passée par le bus en 2021 et le constat est accablant : 90% d’entre elles présentaient au moins deux facteurs de risques cardio-vasculaires, synonyme d’une entrée dans la maladie inévitable à moyen ou long terme.

Le Bus du Cœur des Femmes fera escale à Mulhouse pour 3 jours sur la Parvis du Palais des Sports, 16 Bd Charles Stoessel et proposera un dépistage gratuit sur rdv aux femmes de la région (inscriptions via le lien suivant https://my.weezevent.com/bus-du-coeur ou au 03 69 77 67 52).

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France, à raison de 200 décès par jour. Pourtant, avec une prévention ad hoc, 8 femmes sur 10 pourraient être sauvées. Dans ces proportions, le sujet est un enjeu de santé publique. En 2022, le bus passera par 20 villes pour dépister plus de 4000 femmes.

Pour l’inauguration, une conférence de lancement aura lieu sur site le 1^er juin à 11h30 en présence entre autres d’élus locaux et des co-fondateurs d’Agir pour le Cœur des Femmes.

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous rendre sur place pour :

• Rencontrer les femmes qui participent au dépistage
• Suivre les différentes étapes du dépistage
• Échanger avec les co-fondateurs d’Agir pour le Cœur des Femmes, à l’initiative de l’opération
• Discuter avec les professionnels de santé locaux impliqués 

Au-delà du cœur du sujet qui est la santé des femmes et l’urgence médicale autour des maladies cardiovasculaires qui sont la première cause de mortalité chez les femmes en France, il y a de nombreuses thématiques d’actualité qui gravitent autour :

• Refonte des politiques de santé publiques qui doivent s’orienter vers le préventif et non plus vers le curatif
• La médecine de genre : pourquoi les femmes sont moins bien prises en charge ?
• La précarité (qu’elle soit financière, sociale, médicale ou de temps), un accélérateur d’entrée dans la maladie