La France, troisième destination la plus attractive pour l’IA ? C’est ce que soutient fermement le PDG de Fluidstack

La France entend démontrer son attractivité, et pour cela, elle organisait ce lundi 19 mai le 8e sommet Choose France, un événement dédié à l’accueil des investissements étrangers. Un record a été atteint avec l’annonce de 20 milliards d’euros de projets sous les dorures du château de Versailles.

Ce succès ne surprend pas César Maklary, président et cofondateur de Fluidstack, une société spécialisée dans la conception de supercalculateurs, qui a investi 10 milliards d’euros en France pour bâtir un supercalculateur dédié à l’intelligence artificielle. Selon lui, l’Hexagone est un lieu privilégié pour ce type de projet.

« Pour nous, la France se place au troisième rang mondial, aux côtés des États-Unis et de la Chine, capable de rivaliser et de s’imposer comme un leader dans le domaine de l’IA », a-t-il expliqué.

Parmi les atouts qu’il souligne, César Maklary met en avant le fait que la France est « le seul pays européen à pouvoir rivaliser avec les États-Unis et la Chine sur le plan énergétique, grâce à son parc nucléaire ».

Le dirigeant de Fluidstack a également souligné le dialogue étroit entre son entreprise et le gouvernement français, qui, selon lui, « a clairement une longueur d’avance sur l’écosystème et une bonne compréhension des besoins », comparé aux autres pays européens.

Enfin, il a insisté sur la qualité des talents français, estimant que la formation des chercheurs tricolores est un facteur clé dans le choix d’investissement.

Au total, une cinquantaine de projets ont été présentés ou confirmés lors du sommet « France, terre de créativité », qui a réuni plus de 200 dirigeants dans la galerie des Batailles du château de Versailles.

« C’est une édition très riche », s’est félicité Emmanuel Macron devant l’audience de chefs d’entreprise.

Après les 15 milliards d’euros annoncés lors de l’édition 2024, le sommet Choose France 2025 a permis de mobiliser 20 milliards d’euros de nouveaux investissements. Par ailleurs, 20,8 milliards d’euros d’engagements dans le secteur de l’intelligence artificielle, pris en février, ont été officiellement confirmés.