Grève des coiffeurs

L'Union nationale des entreprises de coiffure appelle les professionnels à se rassembler à Paris aujourd'hui pour réclamer une justice dans leur profession. L'UNEC pointe la concurrence des barber shop, bien moins réglementés que les salons traditionnels. Quand une coupe est facturée une vingtaine d'euros chez un coiffeur diplômé, elle est parfois annoncée à dix chez le barbier. Jacky Albisser, lui, vient de fermer le livre de 88 ans d'histoire familiale.

Le maître coiffeur mulhousien a définitivement fermé samedi le salon de Modenheim de sa grand-mère, Lisa Kempf, faute de repreneur. Jacky aura été un artisan novateur, audacieux, bousculant les codes et la communication. Il avait capté le jeune avec Frimousse, mais il s'investit depuis bien longtemps auprès de clients en  souffrance, qu'ils soient âgés, malades ou seuls, Jacky Albisser : "J'ai eu des personnes de la maison médicalisée, donc c'est une approche un peu différente puisque là il faut prendre son temps et on ne peut pas bousculer les personnes âgées et elles ont leurs rythme, leurs bobos aussi souvent. Par contre, le résultat doit être très bon puisque elles doivent se rappeler de ce qu'elles avaient et donc elles sont très attachées, surtout les personnes plus âgées effectivement, elles sont très attachées à leur image. Et donc il faut effectivement leur apporter ce travail de qualité."

Jacky Albisser qui reste spécialisé dans les solutions capillaires pour les malades.