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Otan : « En cas de menace, nous défendrons nos populations », assure le général Alexus Grynkewich
Nommé en juillet commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Alexus Grynkewich s’est exprimé dans les colonnes du Monde. Face à la multiplication des incursions de drones et d’avions russes, il affirme que l’Otan est prête à agir si la sécurité des pays membres est menacée.
Crédit : SIMON WOHLFAHRT / AFP
Une prise de fonction dans un climat de tensions
Alexus Grynkewich, nouveau chef militaire de l’Alliance atlantique en Europe, entre en fonction dans un contexte particulièrement sensible. Depuis plusieurs mois, les incursions aériennes russes se multiplient aux frontières orientales de l’Otan. « Nous sommes prêts à défendre nos populations en cas de menace avérée », a-t-il déclaré.
Les drones au centre des préoccupations
Le général insiste sur la priorité donnée à la lutte contre les drones. « Nous pensons être en mesure de développer rapidement des capacités de défense efficaces sur notre flanc oriental », explique-t-il. Selon lui, tout engin qui échapperait à cette surveillance pourrait constituer une menace directe pour n’importe quel pays membre.
Vers une approche plus globale de la défense
Au-delà de la simple surveillance des frontières, Grynkewich prône une stratégie élargie. « Il ne s’agit plus seulement de maintenir l’ordre, mais d’adopter une approche globale », insiste-t-il, soulignant la nécessité d’une coordination renforcée entre alliés.
Faut-il abattre les appareils russes ?
Interrogé sur la possibilité d’abattre un avion russe, comme l’avait fait la Turquie en 2015, le général reste prudent : « Chaque situation doit être étudiée au cas par cas ». En revanche, il reconnaît que l’interception de drones constitue une décision « plus facile », tout en rappelant la nécessité de prendre en compte la sécurité des populations au sol et le niveau de menace représenté.