L'actualité nationale, régionale et locale
Covid-10 : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Jean Castex et Olivier Véran
Le premier Ministre et le ministre de la Santé ont pris la parole ce lundi soir. Ils ont fait le point sur la situation sanitaire et annoncé des ajustements, notamment à l'école.
Publié : 6 décembre 2021 à 19h22 - Modifié : 6 décembre 2021 à 19h24 Pierre Maurer
Jean Castex le 6 décembre 2021
Crédit : Capture d'écran France info
LES ANNONCES DE JEAN CASTEX ET OLIVIER VERAN
|
A moins de trois semaines de Noël, la situation sanitaire en France continue de se dégrader, selon les chiffres de Santé Publique France. Hier, plus de 42.000 nouveaux cas du virus ont été détectés dans le pays.
C'est dans ce contexte que le premier Ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont tenu une conférence de presse conjointe ce lundi soir.
Plus tôt dans la journée, le chef de l'Etat a souhaité que les réponses apportées face à cette cinquième vague le soient avec "pragmatisme, proportion et philosophie". En effet, ce n'est ni un reconfinement ni un couvre-feu qui ont été annoncés par les membres de l'exécutif.
Davantage de contraintes à l'école
Ils ont ciblé les mesures sur le volet préventif, avec un rehaussement du protocole sanitaire dans les écoles. Désormais, à compter du jeudi 9 décembre, les écoles passeront au niveau 3 de ce protocole. Cela signifie qu'au sein des établissements, élèves et personnel vont à nouveau devoir porter le masque en intérieur et en extérieur.
Le positionnement à ce niveau 3 doit aussi permettre de limiter les brassages par niveau et par classe pendant la période mérideienne, à la cantine.
Une cinquième vague plus importante que la troisième
"Si nous savons être vigilants et responsables pendant les 3 prochaines semaines, nous passerons la vague" a espéré Jean Castex, alors qu'Olivier Véran a ensuite précisé que "cette cinquième vague frappe tous les territoires".
Concernant la progression du variant Omicron, Olivier Véran a dénombré "25 cas de ce variant" en France. 21 de ces cas avérés sont des cas importés et "pour 4 cas, c'est une contamination autochtone."
Pour l'heure, le ministre de la Santé s'est montré rassurant vis-à-vis du variant, indiquant que pour l'heure, "il n'y a aucun élément clinique qui nous permette de considérer qu'il est plus dangereux que le variant Delta".