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Même un vieux compte de 2022 vous n’arrivez pas à le faire disparaître" : Alex Hitchens réapparaît sur TikTok
Le bannissement n’aura été que temporaire. Alors que TikTok annonçait jeudi soir 12 juin avoir désactivé le compte d’Alex Hitchens — pseudonyme d’Isac Mayembo — pour non-respect de ses règles sur les propos haineux, l’intéressé a réapparu dans la foulée sur la plateforme. "Mes avocats ont été contactés : le compte est de nouveau actif", a-t-il affirmé sur X (ex-Twitter).
Fidèle à son style provocateur, il a ajouté :"Je ne suis pas un acteur porno, je suis le Roi du Nord. La censure ne marchera pas",
faisant allusion à AD Laurent, un autre influenceur dont le compte avait été suspendu en mai.
Cette décision de TikTok intervenait peu après une audition tendue de représentants du réseau social devant la commission d’enquête parlementaire consacrée aux effets de la plateforme sur les jeunes. Deux jours plus tôt, Alex Hitchens lui-même avait quitté prématurément une audition dans le cadre de cette même commission.
La ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, n’a pas tardé à se réjouir de la suspension initiale :"TikTok a pris ses responsabilités. Le compte principal d’Alex Hitchens est supprimé. Tant mieux", a-t-elle écrit sur X, rappelant avoir alerté les plateformes sur plusieurs profils problématiques début juin.
Mais l’influenceur ne s’est pas laissé démonter. Moqueur, il a répondu que ce compte n’était plus actif depuis 2022, et a ajouté une pique dans sa biographie TikTok :"Même bannir un compte vieux de 2022, vous ne savez pas faire..."
Dans son message annonçant son retour, Alex Hitchens a aussi adressé un avertissement à la ministre :"Si vous tentez encore de faire supprimer mes comptes, mon équipe en prépare déjà une cinquantaine pour la semaine prochaine. Bonne chance."
Parallèlement, TikTok affirme avoir supprimé d’autres profils usurpant son identité. Cependant, lors de son audition mardi, l’influenceur avait lui-même reconnu gérer sept comptes sur une cinquantaine qui reprenaient son image ou ses contenus.